Cotton City
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Cotton City

Quand les vampires ont leurs lois et les lycans font les leurs, qui peut bien régner sur Cotton City ?
 
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 Brian O'Connor

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Brian O'Connor

Brian O'Connor


Nombre de messages : 19
Age : 35

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MessageSujet: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeDim 28 Déc - 1:57

~ YOU ~


Nom/Surnom : Bastien (c’est mon prénom)
Âge : 19 ans
Avatar :) J’ai pris un mannequin inconnu
Niveau de RP : J’me débrouille, je l’espère ^^
Fréquence de connexion : 5/7 minimum
Votre avis sur le forum :Pas mal du tout
Comment avez-vous connu Cotton City : Annuaire
À qui les codes ont été envoyés : A celui qui a écrit les règles

~ I.D. ~


Nom : O’Connor
Prénom : Brian
Surnom : Tout ce qui pourra te faire plaisir.
Date de naissance : ~
Lieu de naissance : Afrique du sud/ Durban
Âge : La notion de temps m’échappe encore aujourd’hui, je ne vis que pour des nuits de plaisir.
Âge en apparence : 23 ans
Orientation sexuelle : Demandez et je m’adapterais
Métier : Escort Boy
L’objet de tout vos désirs, ce que vous voudrez bien faire de moi.
Facultativement : Je suis aussi ce qu'on appelle un macro, c'est moi qui gère le Motel Barker.
Race : Incube
Groupe : Satin Empire

~ INSIDE ~


Caractère :

Je crois en la pulsion de chaque être. Je crois en moi. Il faut bien croire en quelque chose, c’est ce que me disait mon ancien maître. Encore aujourd’hui, je sais qu’il a raison. Je sais que ma gentillesse est quelque chose de précieux. Je sais que cette tendresse qui m’accompagne chaque jour pourra combler les désirs de tout être voulant bien de moi. Mon maître dit que je ne sais pas m’affirmer, selon lui c’est un défaut. Je ne suis pas d’accord, je crois au contraire que c’est le meilleur moyen d’être aimé, mais je n’aurais jamais osé le contredire. Il existe une multitude de facette chez un Homme, il me faut donc être jongleur ou équilibriste, car je dois palier à ses défauts avec une prévenance infinie. Mon maître dit que je veux trop contrôler les choses que j’ai le goût de la perfection. N’est-ce pas la chose la plus naturel qu’il soit ? De vouloir que tout ce passe bien ? Je ne sais pas, je n’aime pas l’inconnu, je n’aime pas non plus errer. C’est si triste d’être seul. Cela me rend dépressif, je suis peut être timide mais j’aime le monde et ses habitants. Je peux bien sur être intime, ma nature optimiste si prête si bien. Je peux être nerveux bien sur, à la manière d’un chien, encore une fois, cette comparaison est de mon Maître. Il n’a pas tord, je me ronge si souvent le sang quand mon amour l’est aussi. Je suis capable de subir n’importe quelle douleur, si cela permet de sauver quelqu’un que j’aime. Non après tout, je pourrais le faire pour n’importe qui. Je m’attache si rapidement.

Mon plus gros soucis est peut être ce besoin d’imaginer toute chose nu. Pour ça, je suis très fort, j’ai même été employé dans la mode. Ils étaient contents de moi car je trouvais sans cesse la taille qui convenait, au millimètre près. Oui, j’ai cette obsession, je ne veux effrayer personne, je veux simplement être pris : Homme, femme, peut m’importe, il me faut de la chair, de la sueur, des sensations... J’en rêve la nuit… même lorsque le Maître était près de moi, il fallait que mes fantasmes se portent sur autres choses. Mon maître est si bon, il dit que c’est normal, que c’est ma nature qui tente de s’exprimer. Il me faut du changement, j’ai honte, et pourtant, il me faudrait une nouvelle couche chaque nuit. Heureusement, je sais me modérer, j’ai appris, il faut bien que ma dévotion se porte sur quelque chose. Aujourd’hui, je suis de nouveau libre. C’est ce me répète souvent Ozario. Il a peut être raison, non, il a très certainement raison… Mais je me sens si seul. Je n’ai plus ce repère fixe. Bien sur, cela me permet d’aller d’une couche à une autre. Il me faut de la violence, je m’en suis rendu compte après la disparition de mon Maître. Il avait des tendances sadiques et aujourd’hui cela me manque… J’aimerais tellement revivre cette vigueur !
J'aime que les relations soient pimentées mais je ne suis pas non plus un masochiste ! Et j'aime autant recevoir que donner dans un véritable combat. Je suis peut être naïf et gentils mais cette règle ne s'applique qu'avec les amis, j'ai connu la dur loi de la nature, je sais de quoi elle est faite et aujourd'hui plus que jamais je deviens violent et sadique.

Principale qualité :
Ma dévotion
Principal défaut :
Mes envies (ils ne sont pas forcément ceux de mes maîtres)
Plus grande force :
Ma facilité d’adaptation
Point faible :
Je m'attache trop vite
Sa fierté :
Les qualités que peuvent m'attribuer les autres
Sa honte :
Les défauts que peuvent m'attribuer les autres


~ OUTSIDE ~


Description physique :
Regardez cet être que le temps n’a pas touché. Regardez le agir comme un fantôme enjambant chaque obstacle aussi haut soit-il ! Ecoutez donc cet homme à la voix si douce et suaves. Laissez vous dompter par son calme et sa douceur infinie qui fera de vous le plus noble des agneaux.

Brian est un homme qui était destiné à devenir incube. Il n’y a aucun doute sur ce fait. Dès l’adolescence son corps se mit à muter très rapidement. Et à l’âge de 18 ans, il paraissait déjà en avoir 20. O’Connor a fait partie d’une équipe de rugby, s’occupant du poste de demi-mêlé. Il a donc un physique explosif : Qui raviront les dames ! En effet, maintenant qu’il est mort son apparence ne peut plus changer et quel plaisir pour les yeux. Ce beau jeune homme imberbe d’1m76 dévoile un corps fin et musclé qui se mangerait bien au quatre heures. En effet, maintenant qu’il est mort ses poils ne poussent plus, il lui a donc suffit d’un petit maillot bien taillé et de quelques bandes de cires pour dire adieu au repoussant et bonjour au soyeux. Ce petit apollon aux fesses musclées a entretenu durant toute sa vie d’humain, un buste à la hauteur des dieux.

Passons maintenant à la tête de Brian en commençant par ses cheveux châtains foncés qui se modifient à la force d’un gel pour adopter un style de crête. Il suffit de descendre pour s’hypnotiser, il n’existe pas plus belle chose que cette franchise qui traverse ces yeux bleutés, ne vous perdez pas dans ce ciel d’azur où les étoiles semblent scintillés. Il vous faut descendre pour échapper à ce regard captivant, envoutant, hypnotisant… Il vous faut regarder son nez droit et effilé pour échapper quelque peu à l’envie de se jeter dans ses bras. Afin d’embrasser ses lèvres charnus, de descendre sur ce cou si appétissant, musclé lui aussi mais si tendre. Ne vous inquiétez pas des morsures et griffures que vous y trouverez car cela ne lui fait aucunement mal, au contraire, il frissonnera dans vos bras si vous venez y ajouter votre marque…

Style vestimentaire : Il n’en a pas de bien précis. Bien sur, il possède des vêtements que lui seul porte. Des vêtements faits sur mesure. C’était du temps où il travaillait dans la mode qui s’est encombré d’une garde-robe assez imposante. Une garde-robe qui comporte de nombreux jeans de couleur noir, bleu, blanc et délavé. Mais ce n’est pas le plus imposant, ce qui est le plus impressionnant, c’est le nombre de ceinture, chemise, chaussure et hauts qu’il possède ! Il aime cependant s’habiller de couleur flash avec un blouson marron qui n’abandonnera pour rien au monde (cadeau de son ancien maître).
Signes distinctifs : Aujourd’hui, il n’est plus a personne… mais pour combien de temps. Ne vous laissez pas avoir par ses yeux !
Ce qu’il traîne toujours sur lui : Paquet de cigarette, Zippo et une petite bouteille de whisky. Préservatif !? Pourquoi faire ?
Talent particulier : O'Connor a toujours était fasciné par la magie. Il en pratique, aujourd'hui, une partie qui se fait principalement sur l'illusion, les tours de cartes et le spectaculaire (ex: il marche dans le vide [les joies des incubes] xD)


~ TASTE ~


Ce qu’il aime :
Il aime le sexe. Après tout, il est fait pour ça. Il aime beaucoup l’ardeur des hommes et la douceur des femmes. Il est un peu masochisme. Il aime l’alcool. Il aime faire la fête. Il aime les gens et ce monde. Il adore la nuit : « L’instant magique » selon lui. Se battre, il adore ça car il aime prendre des coups mais il ne tape pas pour tuer seulement pour joué. Il aime l’odeur du sang, ce n’est pas un vampire ou un lycan mais il aime cette texture, il ne le boit pas, il la touche. Il aime toucher les choses, c’est tellement agréable de vivre dans un monde sensoriel.
Ce qu’il déteste :
La solitude, il pourrait en devenir fou. Il ne supporte pas non plus lorsque l’un de ses êtres aimés est inquiet. Cependant il ne déteste pas grand-chose. Il ne supporte pas mentir, cela lui est impossible si c’est a quelqu’un qui l’aime. Il n’aime pas non plus garder trop longtemps quelque chose pour lui. Il doit se confier.
Ce qu’il craint :
Il craint de décevoir. Il craint l’inattendu. Il craint que quelque chose se passe mal. Il craint de ne plus être aimé. Il craint d’être seul. Il craint la vérité.
Ce qu’il pense de la politique d’Ezéchiel Manfield : Il n’en pense pas grand-chose, il n’est absolument pas touché par quelque chose d’aussi peu concret. Il se rangera du côté du sophiste. Il se rangera chez les plus forts.
Ce qu’il pense de son groupe :
Il croit en Ozarion. Il croit en ces gens si convainquant ! Et puis, c’est toujours mieux que la solitude…
Ce qu’il pense des différents groupes ennemis :
Il n’en pense pas grand-chose, s’il faut être leur amis, il sera le premier envoyé, s’il faut être leur ennemis, il en sera informé. Il a déjà du mal à enregistrer les valeurs de son groupe alors il ne se souciera pas des autres, c’est bien trop abstrait pour lui.


~ STORY ~


Histoire :

Souvenir… Souvenir…

Le temps passe
Et tout s’efface
Jusqu’à nos traces


Pourquoi est-il si dur de se souvenir ? Je n’en suis pas certain. Je regarde parfois par la fenêtre, il me semble revoir une petite fille se balançant. C’est idiot comme souvenir. Mais cela ne m’empêche pas d’éprouver une certaine nostalgie… Je ne suis sur de rien. Je crois que c’est ma sœur qui se balançait sur cette balançoire accrochée au gros arbre du jardin. Je la poussais. Je ne devais pas être très âgé. C’est drôle, je me rappelle encore de la couleur de sa culote mais pas de sa robe…. Et c’est la même chose pour ma mère faisant la cuisine, j’avais ces choses en moi, ces pensées si perverses. Je me rappelle encore de la douche collective. La solitude, je n’avais pas le droit de prendre cette douche avec le reste de l’équipe. L’entraineur était venu en personne pour me le dire. J’éprouvais beaucoup de rage à son égard mais il n’était pas seul, il y avait les autres. Lorsqu’ils commençaient à se déshabiller, ils s’inquiétaient, ils s’agitaient parce que j’étais là. Il y a une raison à toute chose disait ma mère, je ne suis pas d’accord avec elle. Comment expliquer que le matin, je n’arrivais pas à la faire taire, même après avoir fait tout le nécessaire. Comment expliquer que lorsque j’allais au toilette, je n’arrivais pas à viser parce qu’elle n’en faisait qu’à sa tête. Et lorsqu’enfin, lorsqu'elle se reposait, il suffisait d’une courbe, d’une odeur, d'une pensée pour qu’elle reparte… Mon médecin était tout aussi perplexe que les autres. Après tout, elle n’est pas sensée se dresser lorsqu’il me touche. Le soir, je faisais des rêves étranges, mon imaginaire était peuplé par tant de chose… Mais ces choses restaient toujours sur le même thème, qu’il soit avec ma mère, mon père ou ma sœur… Parfois le docteur venait s’y joindre, ma classe… puis mon équipe de rugby aussi. Mon coach ne pouvait pas me virer, cela lui était impossible parce que j’étais destiné ! Oui, je crois que c’est ainsi qu’il le disait. J’étais destiné à faire partie de l’équipe nationale, ça aurait dû être ma plus grande fierté, pourtant, moi, je voulais juste prendre ma douche avec le reste de l’équipe.
J’avais ce don en moi, quelque chose de particulier, à l’âge de 14 ans j’en faisais déjà 18. Et lorsque j’atteins l’âge de boire de l’alcool et d’aller dans ses bars si étonnants, j’arrivais docilement à ramener même les femmes les plus matures.

Je suis l’être le plus vile qu’il soit. C’est ainsi que je me définissais. J’avais commis l’irréparable. L’inceste n’est pas une chose normale. Mon père eut raison de me punir. Il eut raison de me frapper fort, si fort que j’en suis mort …


J’attends une voix qui jamais ne s’éteint !
J’écoute ce son joué par ce fabuleux musicien
Ainsi mes yeux s’ouvrent sur le matin


Seul, je me sens si seul… Ma renaissance fut pire que la mort. Je sais que cela peut paraitre bizarre, que la plupart des incubes s’étonneraient d’une telle réaction. Et pourtant, je n’ai pas supporté ce moment. Je me souviens encore de mon réveil, j’ai cru qu’il m’avait seulement épargné, tel un déchet, il m’avait jeté. J’ai traversé ce décor de désolation. J’ai gravi cette montagne d’ordure. Ignorant la puanteur, j’ai continué. Je me suis écorché les pieds, je me suis fatigué… Et devant un homme, je suis tombé. Il était vilain, empestant autant que le lieu, il était poilu et gras. Mais je me suis agenouillé nu devant lui. Il fallait qu’on m’aide, pour qu’enfin je retourne chez moi. Ignorant, j’ai écouté cet homme. Il voulait peut être me ressembler, c’est pourquoi il s’est déshabillé, dans cette cabane humide. Je ne savais pas qu’une telle sensation était possible. J’avais si longtemps espéré que cette solitude que j’éprouvais, recule. Oui, elle abandonnait du terrain pendant que cet homme me faisait découvrit un autre monde. Un monde où des voix m’appelaient, un monde où je me suis sentit complet.


Quelques dates et faits importants : Pourquoi s'encombrer de choses si abstraites ^^


Dernière édition par Brian O'Connor le Sam 10 Jan - 1:46, édité 8 fois
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Brian O'Connor

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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeMer 31 Déc - 2:05

Zéro prise de conscience…



On dit souvent que certain chose sont prédéfinis, certains appellent cela le destin, d’autres la fatalité… Aujourd’hui, je sais que mon avenir, c’est ces voix que j’entends, aujourd’hui, je pense que cette femme si aguichante est pour moi. Cela fait un moment déjà qu’elle me regarde, je le sais parce qu’elles me le disent. En même temps, je suis habillé pour attiré l’œil, une salopette, c’est pas grand-chose quand on ne possède pas de t-shirt. Forte heureusement, elle ne me va pas, une taille en-dessous… Alors ça met mon corps en valeur. Je sais qu’elle ne m’a toujours pas lâchée, mais moi, je n’ai pas besoin de me retourner pour connaitre en détails son anatomie, les voix m’en ont déjà parlées. Quant à elle, son regard chaud se pose sur mon dos, bien souvent, il descend jusqu’à des endroits indiscrets. Quelle excitation. Jusqu’à maintenant je ne pensais pas trop aux filles, pas comme maintenant, du moins j’essayais de ne pas y penser mais aujourd’hui : je fantasme, j’imagine et cette bosse au creux de mes reins devient ma fierté !
J’avance, je me suis enfin retourné, nos regards se sont croisés, elle ne semble pas inquiète. Moi non plus car je connais la suite…

~~~~~~


Je n’avais jamais pris l’avion, c’est drôle et terrifiant, on a beau me dire qu’il n’y a aucun soucis, qu’un avion est relativement sûr, je reste inquiet. Après tout, un machin de 100 tonnes n’est pas censé pouvoir voler, l’aspect esthétique des ailes n’y change rien, vu qu’elles ne bougent pas. Moi, j’ai déjà vu un oiseau volé, même des touts petits, ils battent tous des ailes ! Non, je suis désolé, un rapace, il plane, il ne vole pas ! Angélique posa sa main sur la mienne, elle avait très certainement du sentir mon inquiétude. Pour une fois qu’elle voyait quelque chose elle. Même pas foutu de me renseigner sur le système d’un avion, se contentant seulement de me dire : « tu vas voir, tout va bien se passer » « Inutile de d’inquiéter, et puis ça va bien plus vite que le bateau tu verras ». Moi, je m’en foutais de savoir si l’avion allait plus vite que le bateau, moi, j’veux simplement ne pas me taper une chute libre de 10 000 pieds. Elle me souriait comme si de rien n’était, ce même sourire qui m’avait fait quitter Durban pour les States. Je ne savais pas vraiment ce qu’on allait faire là-bas mais les voix me disaient de la suivre. Et puis, je l’aimais bien cette fille. Après tout, ce n’était peut être pas les voix qui me le disaient. Je lui répondis tant bien que mal les mains toujours crispés sur l’accoudoir, c’est vachement bien foutu ces trucs !
Je crois que je ne suis pas fait pour les voyages aériens à longue distance, ce fut mon premier constat lorsque nous débarquâmes. C’était pas mieux que chez moi ici, il faisait même plus froid, et il pleuvait. Malgré tout, j’aimais bien le style d’ici, j’appris plus tard que c’était les années 80 et la fièvre du samedi soir. Evidemment ni moi, ni Angélique n’avions prévu de parapluie et sous une inverse particulièrement féroce, on chercha notre chemin. C’est alors qu’une lueur apparu droit devant nous. C’était quoi ce truc, ça se rapproche et ça fait un bouquant de tout les diables…. Avec un réflexe surhumain, j’ai sauté, je ne crois pas avoir commandé cette fonction. Et pourtant j’avais décollé de 5 mètres avec facilité et sans élan. Même surpris, j’étais fier de moi. Mais cela ne m’empêcha pas de pousser un sacré juron à l’encontre du chauffeur qui venait de… Horreur, Angélique ! Avec stupéfaction et effarement je regardais la scène. Tout ceci n’était pas possible. Je n’arrivais toujours pas à retrouver la voix, j’aurais pourtant voulu crier, j’aurais voulu massacrer. Angélique venait de se faire percuter par ce chauffard.

-Espèce de…

Ma gorge était bien trop nouée pour dire un mot de plus et dans un sanglot, je couru vers ma bien aimée. Elle était morte, je sentis sa dureté comme si sa vie s’était échappée d’un seul coup. Le chauffard ouvrit la portière, il bredouillait, je le regardais avec les larmes aux yeux, il fit alors l’erreur de sa vie, il regarda son pare-choc. Sans plus tarder, je l’ai percuté de plein fouet, m’élançant comme j’avais appris à le faire au Rugby. Il s’écrasa contre la carrosserie en poussant un meuglement. Il ne m’échapperait pas, il était coincé et avec une haine farouche, je l’ai frappé puis frappé. Je sentis ses os de mâchoire se briser mais ce n’était pas suffisant, j’ai continué, adoucissant sa chair transformant mes poings en une arme à tuer. Il était mort, je le savais mais je me suis tout de même acharné, mes jointures me faisaient mal et s’éraflaient sur ses os. Mais ma fureur était toujours aussi vivace. Lorsque je me suis arrêté, c’est de force qu’on m’emmena dans un camion. J’avais maintenant mal aux doigts, certains avaient des formes bizarres…

~~~~~~


C’était la troisième fois qu’on me transférait. Cette fois, les gardiens furent plus aimables mais cette soudaine gentillesse en devient inquiétante.

-On va où cette fois ? Demandais-je.
-Dakota pour tout le monde, sauf toi ! Il me regarda avec un sourire mauvais.
-Ah oui ? J’vais où moi ?
-Au terminus, tu n’as vraiment pas de chance mon grand, dans le Dakota tu ne choisis pas entre la chaise et le gaz. T’aurais pas du tuer un riche !
-Hein ?

Je compris plus tard ce qu’il voulait dire. Cela faisait dix ans qu’on me le répétait que j’avais tué un riche et que sa femme avait des avocats bien meilleur que cette foutu défense collée d’office quand t’as pas un sou. Ce que je n’avais pas comprit en revanche, c’est que cette salope de femme avait tout fait pour m’envoyer dans un Etat comme le Dakota. Les gardiens s’amusaient souvent avec moi, il était toujours mauvais quand ils voyaient mon dossier. Mais bon, ils restaient moins pire que les tolards. Je crois qu’ils ont compris qu’à la longue, j’aimais bien les séances dans la douche. Ils avaient donc essayés d’être plus ferme pour m’empêcher de marcher et que tout le monde soit au courant, comme si ce n’était pas déjà fait… Mais inutile, ils y étaient tellement passés que ça pouvait pas s’élargir plus. Alors ils avaient sévis, ils s’étaient mis à me frapper. Là, comme j’aimais beaucoup moins, j’me retournais et je les explosai contre les éviers. J’avais appris à me défendre et j’aimais de plus en plus frapper. C’était le pied de voir jusqu’où on pouvait abimer un homme. Il n’y avait que deux moments où les voix s’exprimaient pleinement quand je me battais ou quand j’avais du sexe. Au fond, c’était quoi la différence, les deux étaient tout aussi jouissif. Ce qui n’était pas le cas, quand les gardiens arrivaient, ces putains de ripoux étaient pires que des racketeurs. Lorsque t’as pas de fric dans ces endroits, tu n’as pas de droit. L’avantage, c’est qu’après une bonne leçon, les privilégiés mettaient plusieurs jours à revenir à la charge dans les douches, forte heureusement pour moi parce qu’avec les volets de matraque que je prenais s’ils venaient avant j’aurais été incapable de me défendre. J’avais déjà du mal à me lever parfois…

Le contact avec la chaise en fer fut assez agréable en fin de compte. Combien d’âme était morte ici ? Je n’en avais aucune idée, j’étais simplement résigné à les suivre, j’avais déjà échappé une fois à la mort. Pourquoi pas deux. Finalement ils verrouillèrent enfin le casque sur ma tête. Les voix étaient à leur apogée, je n’arrivais pas à bien saisir leur sens. Je crois qu’elles, au contraire, elles n’étaient pas prête à s’en aller. Quel dommage.
La première décharge fut terrible. Je sentis ce truc parcourir tout mon corps avec une rapidité étonnante. Je sentais mes muscles s’échauffaient, mes os tremblaient, mes plaies se rouvrirent et un brouillard envahir peu à peu mon esprit. Seule ma voix continuait de marcher, elle hurlait mais je n’étais pas sûr qu’on m’entende, l’éponge mouillée qui était entre mes dents ne facilitait pas la tache. La douleur était horrible. Je n’arrivais pas à mit faire, même après la deuxième décharge. J’avais l’impression d’être transpercé par de toutes parts ou dévoré de l’intérieur… Bien que je ne connaisse aucune de ces deux sensations, j’en avais maintenant un aperçu. Lorsque la deuxième décharge s’arrêta, je repris ma respiration, plus haletant que jamais. Mes cordes vocales ainsi que le reste de mon corps me faisaient mal, j’avais l’impression d’être éreinté après avoir travaillé sans relâche dans les chantiers pendant plus de 1000 heures. Je n’en pouvais plus, je voulais que tout cela s’arrête pourtant la troisième décharge survint et je me suis mit à hurler comme jamais. J’avais maintenant l’impression de brûler, c’était ça, cette foudre me consumait peu à peu. Est-ce que touts ceux qui étaient passés par là avaient connus cette souffrance ? si on pouvait encore qualifier ça ainsi. Comment pouvait-on oser continuer une pratique aussi barbare ?

-Il est mort ou pas ?
-Je crois que oui, regarde, il respire plus !


En effet, je ne respirais plus, je n’en avais plus la force et bizarrement cela ne me gênais pas.

-Putain, il aura été costaud celui-là !
-Non de dieu, tu l’as dit !


Peu à peu, je sombrais dans l’inconscience. Et avant même que de puissantes mains m’agrippent, j’étais déjà dans le coma.


Dernière édition par Brian O'Connor le Sam 3 Jan - 1:26, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeMer 31 Déc - 2:05

Première rencontre…



Finalement, j’avais survécu. Je ne sais pas comment, ni pourquoi ? Mais j’arrivais toujours à me dérober. Echapper à la mort était pourtant rare, si rare que cela ne peut arriver qu’une fois ! Et pourtant, pour moi, c’était la deuxième. Je n’avais aucune réponse concrète. J’étais simplement sur de la terre et de l’herbe. Encore une fois, le scénario se répétait. C’était lassant à la fin. La seule différence, c’est que cette fois, aucune voix ne s’élevait. C’était tellement rare d’entendre un peu de silence.

-Toi, t’es loin d’être mort !

Décidément… Me redressant pour mieux voir qui me parler, je m’aperçu que j’étais face à un vieux. Pas tant que ça en fin de compte, après tout, il devait seulement approcher la cinquantaine. Il était très certainement plus mince que moi. Il paraissait même maigrichon adossé comme ça sur sa pelle. Il était donc fossoyeur et moi, j’étais dans un cimetière… La prise de conscience me fit frissonnée, je n’aimais pas trop ces endroits, l’atmosphère était bien trop sinistre, bien trop étouffante.

-Ben alors ? Tu parles pas ? Ils ont du te mettre un sacré coup de foudre sur la tête !
Dis tu te souviens de ton nom au moins ?


Hochant de la tête pour dire que oui, j’essayais tant bien que mal de me souvenir, de remettre l’histoire en ordre mais avec un certain mal être, je me rendis compte que ce n’était pas facile du tout. Que je ne me souvenais pratiquement de rien de ma vie en Afrique du Sud, pourtant, j’y avais vécu, ça c’était certain ! Ce type m’inquiétait, il paraissait inoffensif et pourtant je restais en état d’alerte maximal, tout était inquiétant chez lui, jusqu’à son regard. Il avait quelque chose de terrible.
C’est lorsqu’il s’apprêta à ouvrir la bouche que je choisis le moment opportun pour l’ouvrir :

-Non ça va. T’es qui ?

Le vieux me regarda alors tranquillement, un sourire mystérieux aux lèvres.

-Moi ? Bof, j’suis personne.

Il se retourna alors, il y avait une maison non loin, c’était sûrement la sienne, il me proposa alors de le suivre d’un mouvement de tête. J’aurais peut être du rester ici, rester accroupi sur l’herbe. Au fond, je me sentais bête ici, je ne connaissais rien et une délicieuse odeur sortait de la maisonnette.

-T’as faim ? Il s’adressa à moi, j’étais à peine rentré dans sa baraque qu’il connaissait déjà tout de moi…
-Oui, sourit-il, tu as sûrement très faim !

-Suis-je mort ?

C’était débile comme question mais cela me tracassait depuis quelque temps déjà et puis on n’échappe pas à la mort comme ça. Je ne savais pas trop comment l’expliquer, qui aurait pu le faire ? J’arrivais à sauter 5 mètres avec facilité, je survis à la pire des morts, selon moi. Et tout autant aux coups de mon père et dieu sait qu’il est costaud le Bauvin. Mais j’avais cette croyance en moi, ce truc qui me disait que ce gars aussi inquiétant soit-il avait la réponse !

-Bon dieu ! Tu ne sais donc pas ? C’est pas possible ne me dite pas que je me retrouve devant un nouveau née !

Il s’exclamait dans des propos que je ne comprenais absolument pas et avec tout autant de classe que mon air j’articulai un « hein ? ».

-Es-tu déjà mort ? Me demanda t-il avec toujours ce sourire mystérieux.
-Eu… J.. Non, je ne crois pas, enfin… Je.. Je ne sais pas.
-Hum… Il me laissa languir pendant deux bonnes minutes ! Dis-moi ? tu as été condamné pourquoi ?
-Meurtre.. Mais il l’avait mérité ce.. Il ne me laissa pas finir.
-Ouais, ouais, ouais, ouais ok ça va j’ai compris. De toute façon, il y a toujours un innocent hein ? Je ne savais absolument pas comment le prendre mais quelque chose me disait que je devais faire la moue. En tout cas.. C’est insuffisant ! Tu es mort à un autre moment, ce n’est pas assez perfide comme acte pour devenir une incube mais quand on est destiné ! Tu es sûr que tu n’as pas mieux que ça ?

Je ne voyais absolument pas de quoi il voulait parler, c’était quoi d’abord un incube ? Merde, ce type était bizarre, je n’aurai peut être pas du lui poser la question, c’est un coup à ce qu’il me parle d’OVNI, c’était la mode en ce moment. Il était décidément pas clair mais la bouffe qu’il faisait été super, je l’avais enfin ma réponse, si je mange et que j’ai un appétit, c’est parce que j’ai faim, et donc c'était vivant ! Après tout, un mort ça a pas besoin de nourriture...

-C’est bon ? On aurait dit qu’il avait lu dans mes pensées, décidément, il était vraiment inquiétant !
-Oui, c’est quoi un incube ? Il sourit comme un enfant, je crois qu’il attendait cette question…
-Un mort sur patte mon garçon !
-De quoi ? J’étais totalement abasourdi, ce type était fou, véritablement fou !
-Arrête de me regarder comme ça, tu voulais une réponse, je te la donne ! Un incube est un démon de la luxure, une espèce de mort qui revient on ne sait pourquoi et qui adore le sexe, la violence et tout les plaisirs de la vie tel que se gavait comme un cochon ! dit-il en me regardant chopper un bout de sa viande dans son assiette.
-Pardon mais..
-.. C’est plus fort que toi !? Il avait vraiment l’air cinglé mais quelque part, il avait raison, je ne serais comment le dire autrement. C’est alors qu’un souvenir jaillit.
-Je sais, c’est mon père qui ma tué parce que j’ai couché avec ma sœur ! Je m’étais exclamé sans aucune honte. Pourquoi le devrais-je !
-Et ben mon sagouin ! En voilà, une belle réincarnation et elle était bonne au moins ?

Là par contre je trouvais la remarque déplacé, en y repensant c’était peut être le peu d’humanité qui me restait à l’époque. Je bondis sur lui, sans m’encombrer de la table que j'avais survolé comme dans un rêve, mais avec une force inouïe, il m’attrapa et me plaqua au sol. Je mordis la poussière avant de m’en rendre compte, la défaite était cuisante. Même humain peut de gens avait réussir à me contenir sur le terrain et je n’étais pas emplie de cette haine féroce qui me hantait maintenant. Comment ce type qui paraissait sur la sellette avait réussi à m’écraser comme ça ? J’avais honte plus que jamais et ma colère s’enrichit d’autant plus.

-Mais c’est qu’il est costaud le p’tit gars ! Pour un peu tu m’aurais eu.

J’étais plus qu’en colère et dans un grognement, je tentai de me dégager en vain, il ne lâchait pas prise comme un vieux lion accroché à sa proie, tout aussi farouche. Et résigné, je compris que je ne me libérai jamais de son étreinte tant qu’il ne le déciderait pas.

-Mon p’tit gars, je serais toi, j’me calmerai, tu ne peux pas lutter contre moi ! Et crois-moi, tout ceux qui reconnaitront qui tu es, pourront eux aussi, te contenir !
-Bordel mais t’es qui ? Implorai-je avant qu’il ne me relâche.
-Je ne sais pas si tu as réellement besoin de le savoir aujourd’hui. Sur ce, il est tard, je vais me coucher !



Parce que tout à une fin…



Au fond, je n’étais pas destiné à appartenir à quelqu’un, c’est ce que ma dit un homme assez charmant d’ailleurs. Il était basané et tout aussi brûlant que les régions qu’il m’inspirait. Mon Maitre était mort, il avait été décapité net, moi qui le croyait immortel, je me trompais... . Il n’y a pas pire que de voir les gens qu’on aime mourir. J’avais changé de ville, j’avais changé de vie et pourtant Angélique hantait encore mes souvenirs tout comme mon Maître, je les ai aimé comme je le pouvais, ils avaient tout deux étés une passion pour moi, bien sûr, ils n’étaient pas comparable mais ma nostalgie se plaisait à le faire. Je me suis bien souvent retrouvé catapulté dans des endroits que je ne connaissais pas, des villes avec des cultures très différentes. Mais Cotton était sans équivoque. Une guerre ouverte était lancée maintenant qu’un certain Maire vampire était mort. J’étais venu avec mon Maître pour lui et aujourd’hui je traine dans la rue, je visite et j’erre. Il me semble que la guerre touche tout le monde, même les hommes étaient au courant, pourtant, on m’avait dit qu’ils n’étaient pas censés connaitre les races du dessous. Il faut croire que les choses changent. Il faut croire que le monde me dépasse. Je suis maintenant dans une chambre qu’Ozarion m’a offerte pour ma dévotion à son égard. Une dévotion que ne me chagrine pas, au contraire, j’aime faire l’Escort boy, c’est tout ce que j’aime, c’est tout ce que je suis… On me demande depuis peut de gérer ce trafic particulier et comme je ne sais pas dire non, j'ai dis oui


Dernière édition par Brian O'Connor le Ven 9 Jan - 21:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeSam 3 Jan - 1:30

C'est terminé, bonne chance Razz
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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeJeu 8 Jan - 17:16

Bonjour,

Soyez le bienvenu dans la Cité,

Désolé pour l'attente.

J'ai lu votre fiche, et j'avoue que j'aime bien l'histoire même si je ne suis pas sûr qu'un incube résiste à une telle décharge, mais bon on va dire que oui ^^. Votre personnage est assez intéressant.

Et je ne vois pas de reproche particulier à faire.

Cependant le mannequin inconnu pose un peu problème. Il nous faudrait au moins un nom, pour la liste des avatars, nous voulons que ce soit un professionnel, quelqu'un qui vend son image, peut-être pas forcément le plus connu, mais pas complètement inconnu. Il doit bien avoir un nom, non ?
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Brian O'Connor

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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeVen 9 Jan - 1:29

Bonsoir,

Non, non, l'attente n'a pas étée trop longue, je commençais seulement à désespérer ^^

La décharge. Oui, je dois dire que je suis parti loin sur ce coup. Mais j'assume entièrement cette folie.

Pas de reproche ? Tu es bien sûr ? Laughing

Quant à l'avatar, voici le site sur lequel je suis allé le pêcher :

http://www.yohann-model.com/

Il s'appelle Yohan, c'est un pro -du moins je l'espère- et il a un jolie petit book.
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Ephram Eliard
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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitimeVen 9 Jan - 2:52

^^

Ben on va dire qu'il n'y en a pas Wink

Ben s'il a un nom il fallait le dire tout de suite Suspect

Dans ces conditions je l'accorde. (Il m'a bien l'air d'un professionnel lol)

Donc tu es validé.


Bienvenue dans la Cité, je te souhaite de bien t'amuser Wink
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MessageSujet: Re: Brian O'Connor   Brian O'Connor Icon_minitime

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