Pandore Lidell

~ I.D. ~

Nom : Lidell
Prénom : Pandore
Surnom : Mon prénom est déjà toute une histoire...
Date de naissance : 08/02/1997
Lieu de naissance : Cotton City
Âge : 22 ans
Âge en apparence : Je fais mon âge. 22 ans, donc.
Orientation sexuelle : bisexuelle
Métier : Serveuse
Race : Humaine
Groupe : Aucun

~ INSIDE ~

Caractère : Je suis humaine. Je suis faible et vulnérable, un coup de couteau et je meurs… Beaucoup ne supportent plus ce perpétuel rappel de notre état d’éphémères, mais pas moi. Je suis vivante, je suis joyeuse, je fais ce que je peux pour trouver ma place dans ce monde nouveau et pour mener ma vie comme je l’entends. Je suis obstinée mais je garde le sens des réalités. Courageuse mais pas téméraire… J’ai tendance à vivre au jour le jour, à chercher le bon côté des choses, mais mon esprit pragmatique reprend souvent le dessus. Je suis pourtant rêveuse… J’aime m’évader dans les bouquins, du moins avant. Maintenant j’ai l’impression que le contenu de mes livres s’est déversé brutalement dans la réalité, mais c’est une habitude que j’ai gardée. J’ai un fort tempérament caché sous un abord de gentille petite, je ne me laisse jamais marcher sur les pieds, question de principe. Mais j’ai appris à atténuer ça par la diplomatie. Je manie les mots avec facilité, j’écoute et je comprends (du moins en apparence) et j’obtiens ainsi ce que je désire, j’embobine. Mais ne vous méprenez pas, même si j’use de la manipulation, je ne suis pas une ambitieuse. Je n’ai pas pour moi de grandes aspirations et tout ce que je demande c’est de pouvoir faire ce que je veux. Et ce que je veux c’est… Bonne question. Je ne sais plus vraiment où je vais, ni ce que je fous là maintenant. Pour l’instant, je me laisse porter et j’attends de voir où tout ça va me mener…
Principale qualité : Mon mélange d’optimisme et de réalisme. Je sais voir les deux en même temps dans une situation dramatique.
Principal défaut : Mon côté rêveur. La réalité me suffit rarement...
Plus grande force : La diplomatie. Le verbe.
Point faible : Mon humanité bien sûr.
Sa fierté : Mon indépendance. Mais je ne sais pas si ça en vaut le coup…
Sa honte : C’est triste à dire mais… mes parents.

~ OUTSIDE ~

Description physique : Il paraît que je suis plutôt jolie. Actuellement, je me contente d’apprécier le fait d’avoir deux bras, deux jambes et mes cinq sens opérationnels. Mais j’imagine que vous préféreriez que je détaille un peu plus… J’ai un visage de petite fille. Un peu naïf, un peu brouillon, un peu mutin. Je crois que c’est principalement du à mes grands yeux bleu-gris faussement innocents. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, entretenir cette expression peut souvent vous sauver la vie. Mais passons… J’ai la peau pâle et les joues rondes, un visage doux et des lèvres imprécises naturellement rosées qui accentuent ce masque enfantin. Ce côté frais et rêveur est contrasté par mes cheveux bruns qui descendent sur mes épaules et ma frange brouillée. Rêveuse, oui, c’est le mot. J’ai souvent cet air incertain, comme si je venais de me réveiller. Je souris beaucoup, d’un sourire de Joconde disait mon père. Avant je riais beaucoup, maintenant un peu moins mais j’ai gardé l’habitude d’offrir toujours un visage accueillant. Pour les pourboires, ça aide toujours…
Style vestimentaire : Jean, débardeur, tennis. Les tennis, c’est important. J’aime mettre toutes les chances de mon côté et pouvoir courir à tout instant, c’est primordial maintenant. Parfois j’aime porter une robe légère et colorée, mais c’est une fantaisie que je ne m’offre que rarement. Mon uniforme me plaît bien. Il est pratique, basique, il n’attire pas l’attention. Et pour le boulot, je suis obligée de porter cette horrible mini-jupe noire avec une chemise blanche cintrée. Le costume type de la serveuse qui va se faire tripoter les fesses par tous les saoulards du coin, si vous me suivez. Vous pouvez croire que je ne le porte pas une minute de plus que nécessaire.
Signes distinctifs : Je ne crois pas me distinguer particulièrement des autres.
Ce qu’elle traîne toujours sur lui :Une vielle sacoche en cuir mou. Un sac de fille si on veut. J’y trimballe tout mon bazar, mes sous, mon téléphone, deux ou trois bouquins en cours, un cran d’arrêt, des miettes de biscuits et d’autres choses non identifiées.

~ TASTE ~

Ce qu’elle aime : Qu’on me sourie lorsque je vous apporte votre bière, les rues la nuit (le danger sûrement un peu), le souvenir des tartes aux pêches de ma mère, rêver, regarder les gens, l’odeur du cuir, les livres, les bonbons acidulés, le vent…
Ce qu’elle déteste : Les bien pensants, les cliques, tous ceux qui veulent absolument m’apporter la bonne parole. Leur supériorité mesquine.
Ce qu’elle craint : La mort peut-être? Mais ça ne veut plus rien dire maintenant. À vrai dire, je n’ai pas vraiment la tête à avoir peur. Pour l’instant, je vis et advienne que pourra.
Ce qu’elle pense de la politique d’Ezéchiel Manfield : Il avait de la suite dans les idées. Un utopiste… La théorie était très belle mais… Chassez le naturel il revient au galop. Le racisme était inévitable.
Ce qu’elle pense de son groupe : Je vous ai déjà dit que cela ne m’intéressait pas.
Ce qu’elle pense des différents groupes ennemis : Mafias et exaltation de la haine… Très peu pour moi. Je les évite.



Histoire : Je suis née à la fin des années 90, dans le département d’obstétrique de l’hôpital de Cotton. Jusque là, rien de palpitant. Mais vous verrez, mon existence est tout ce qu’il y a de plus banale. Mes parents font partie de la classe moyenne des habitants de cette ville, ils gèrent tous les deux un petit hôtel propret du centre ville. Ce sont deux personnes polies et attentionnées, gentilles et parfaitement ordinaires. Enfin... étaient. Mais j’y reviendrai plus tard.

J’ai donc grandi dans une jolie petite maison près d’Inland Boulevard, choyée par des parents aimants et attentifs à mes besoins. Nous n’étions pas riches, mais tout allait pour le mieux. Petite, je passais mes journées à l’hôtel, traînant dans les pattes de mes parents ou des clients, trimballant partout une poupée désarticulée… C’était la belle vie.

Je suis allée à l’école et au lycée, j’étais une fille bien intégrée et plutôt douée en cours, j’avais beaucoup d’amis, je naviguais dans ma vie avec une facilité bien trop paisible. J’avais cependant une très nette tendance à vivre un peu trop dans ma tête, dans mes rêves, dans mon petit monde intérieur… La réalité me paraissait trop ordinaire et beaucoup trop déprimante, alors je me réfugiais dans les livres. Chacun se débattait dans ses problèmes bassement matériels, se préoccupant de choses tellement triviales… Je trouvais cette normalité presque obscène. Alors je rêvais…

C’est durant ma dernière année de lycée que Manfield fut élu. Si j’avais eu l’âge, j’aurais voté pour lui. Il dégageait un charisme impressionnant et prônait des valeurs de tolérance et de démocratie… J’ai d’ailleurs trouvé étonnant qu’il arrive au pouvoir. Vous savez, dans une ville relativement petite comme l’était Cotton à l’époque, les types du coin sont plutôt du genre républicains. Quoi qu’il en soit, ce jour là, la vie d’un paquet de gens a changé.

Imaginez l’ampleur du choc pour nos pauvres cerveaux étriqués et amorphes… Manfield lacérait toutes nos belles certitudes d’un coup de canine, sans jamais se départir de son air serein, balayant sans vergogne toute la rationalité que la science avait réussi à construire dans nos esprits. Pour beaucoup, le monde s’est écroulé. Mais je vais vous avouer quelque chose… La révélation du maire n’a provoqué en moi qu’un bienheureux soulagement.

Toutes ces années passées à rêver d’autres mondes, à tenter de me recroqueviller dans mon imagination pour fuir cette réalité étouffante de normalité… Et voilà que le fantastique s’invitait tout à coup dans nos vies, sortant de nos cauchemars d’enfants comme un diable de sa boîte. J’ai trouvé ça parfait. Le monde me paraissait enfin complet et cette soudaine lumière m’apaisait.

Pendant quelques semaines, tout est resté comme en suspens. L’incroyable vérité planait dans nos esprits mais nous ne l’appréhendions pas encore vraiment. J’ai continué de me lever chaque matin pour aller au lycée, et tout le monde faisait de même. Et puis, très vite, les rumeurs se sont répandues. Untel avait aperçu un lycan près de la forêt, à la nuit tombée. Une autre jurait avoir été mordue par un vampire. Un autre encore jurait être un vampire. Personne ne savait encore trop que penser de tout ça. Dans le doute, et tenaillée par la peur absurde que tout ceci n’aie été qu’un rêve de plus, je me suis concentrée sur ma dernière année d’études et j’ai obtenu mon diplôme avec mention. C’est ensuite que j’ai suivi le troupeau.

Les trois "nouvelles" races ont commencé à se faire de plus en plus visibles, il était maintenant impossible de les ignorer. Dans l’ébullition de la découverte, les études semblaient tout à coup quelque chose de tellement ridicule… Comme beaucoup d’autres, j’ai renoncé à aller à l’université et je me suis fait embaucher comme serveuse dans le bar du coin. Naïvement, j’espérais voir passer à ces tables graisseuses toute la faune fraîchement débarquée à Cotton… La réalité a bien vite repris le dessus. Cette capacité des humains à affadir l’exceptionnel me laisse songeuse… Tout s’est mis en place plutôt rapidement quand j’y repense.

Des lois sont passées, de nouvelles normes ont été établies, et tout s’est imbriqué comme s’il en avait toujours été ainsi. Une manifestation de plus de notre remarquable facilité d’adaptation. Moi-même, je m’y suis presque habituée. Par inertie, je n’ai pas repris mes études, et encore actuellement je passe mes nuits à servir des bières à toutes sortes de gens. Six ans… Six ans pour s’y faire, pour reconstruire de nouvelles convictions, pour stabiliser nos esprits, pour oublier. Et puis il y a un peu plus d’un mois, tout a de nouveau basculé.

Ezéchiel Manfield s’est fait assassiner comme un nouveau Kennedy et le reste s’est enchaîné comme une mécanique bien huilée. Colère, peur, dissensions, repli. La fourmilière s’est divisée, tout ce petit monde s’est éparpillé… Pour le pire.
Mes parents… Ils sont vieux, tout ça, c’était trop pour eux. Ils se sont rallié à la Vox Purifica et ont déménagé à Rapid Heart, essayant de m’entraîner avec eux. Je ne les blâme pas vraiment, tout est allé bien trop vite pour ces deux vieilles personnes pétries de vieilles convictions et je sais qu’ils ne veulent que me protéger. La maison de Residential District a été vendue, et moi je me suis trouvé un petit studio tout simple à Downtown, près du bar où je travaille. Je les ai laissé s’éloigner de moi.

Quant à mes amis… Ils étaient nombreux au lycée, mais tout s’est dégradé petit à petit. Chacun à choisi son camp. Il y a ceux que leur condition d’humain insupportait et qui ont commencé à traîner avec des vampires et des lycans, dans l’espoir de se faire transformer. Compréhensible… Nous humains, sommes les plus ridicules dans cette histoire. Même les cubes sont mieux lotis que nous, car ils ont fait de leur faiblesse un atout en désirant la soumission. Je peux donc comprendre Sarah, Lily et Matt qui, comme un certain nombre d’autres, se sont soudain senti gauches, frêles et hideux devant le charme glacé d’un vampire ou la beauté sauvage d’un lycan. Sarah est ainsi morte en frayant de trop près avec une jolie panthère, Lily est maintenant une vampire hautaine et Matt… Je ne sais pas. Peut-être qu’il a rejoint la GLC cet obsédé…

Et puis il y a Arthur et Moishe, qui se sont rendu compte que déménageur n’était pas vraiment un métier d’avenir et que dealer chez les satiners se révélait beaucoup plus excitant. Je n’ai plus eu de nouvelles d’eux depuis trois semaines. Deb et Valentin ont très vite rejoint la Vox Purifica pour réveiller de vieux et sombres fantômes. Rajoutez leur une cagoule blanche pointue et vous verrez de quoi je veux parler…

Enfin, Shannon, Rose, Edward et George ont quitté la ville il y a deux semaines. Cotton devenait trop chaotique pour eux, ils espèrent trouver une herbe plus verte ailleurs.

Et moi… moi je suis toujours là, et je suis seule. Les clans ne m’attirent pas. J’ai toujours trouvé que les hommes en groupe étaient capable du pire. Alors appliquez ça aux vampires et lycans dont les instincts prédateurs sont bien plus affûtés que les notres… Je me contente donc bien mesquinement d’être moi-même. Je respecte tout le monde tant qu’on ne me cherche pas trop, je fais ce que je peux pour rester en vie, pour ne pas me laisser manipuler… Et ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air. Je ne saurais pas me décider à quitter la ville qui ma vu naître et grandir. Alors je reste. Et j’attends.




Nom/Surnom : Guit’s. Mon réel prénom pourrait endommager les oreilles sensibles de manière irréversible, et je ne suis pas aussi cruelle.
Âge : 21 ans
Avatar : Zooey Deschanel
Niveau de RP : Par rapport à quoi et à qui? Dans le doute je dirais moyen.
Fréquence de connexion : Je vais avoir tendance à me connecter tous les jours. Mais pour ce qui est de poster… En moyenne une à deux fois par semaine, je ne suis pas une posteuse rapide.
Votre avis sur le forum : J’ai été charmée! L’univers est complexe sans être trop dur à appréhender, le niveau semble excellent et le contexte est original…
Comment avez-vous connu Cotton City : Par bouche à oreille… De clavier à msn plus précisément.
À qui les codes ont été envoyés : Zakhar Ziloti.

Et bien Et bien

Bonjour et Bienvenue dans la Vallée.

Je suis ravi de vous accueillir, et j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à lire votre fiche. L'écriture est simple, fluide, et très agréable. Le personnage est complexe, touchant, et très réaliste.

Et j'ai beaucoup aimé votre histoire, toute simple mais très bien écrite. Surtout j'ai adoré vos réactions face aux évènements, votre façon de décrire les changements, etc., je trouve ça très juste, et très bien fait. Bravo.

J'ai aussi particulièrement apprécié la fin avec cette liste de vos amis qui vont dans tel ou tel groupe, j'aime les personnage qui ont du corps, et une existence qui s'étend à des individus qu'on ne connait pas mais qui existent quelque part ^^

Bref, Bravo, j'ai beaucoup aimé et c'est donc avec plaisir que je vous valide.

Soyez la bienvenue dans la Vallée, amusez-vous bien.

Hum et bien merci beaucoup pour ces compliments, j'ai pris plaisir à écrire cette histoire...

Sur ce, je m'en vais découvrir tout ce que recèlent les lieux...

Et encore bravo à tous les admins pour ce forum, je le trouve vraiment très bien ficelé, je sens que je vais m'y plaire!

Hé ben... Je ne pourrai rien ajouté de plus flatteur que mon collègue mais il est vrai que la lecture de cette fiche fût un réel plaisir !

Bienvenue parmis nous, petite humaine... ^^